LE BLOG DES COPAINS ET AMIS
UN ESPACE-RENCONTRE, d'échanges conçu à la demande d'anciens malades du cancer. Des liens d'amitié se sont créés avec le temps, ils ne veulent plus rester seul face à l'après-traitement, ils se retrouvent sur cet espace d'entraide. Vous êtes les bienvenus sur ce blog.
La mer et les bateaux
La mer, rien que la mer, cette mer qui me fascine par ses ballets incessants,
ses arabesques si changeantes, ses couleurs si variées, sa force et son bon
vouloir pour tour à tour être déchaînée ou si câline.
La mer et les bateaux |
Excusez-moi Mr le gendarme, je n'avais pas vu le panneau...
Deux sinagots voguant.....
Les aiguilles de Port Coton à Belle-Ile
C'est généralement au creux de la vague que tu en as plein les bottes...
Huiles sur toile de Jean Frichet
Bravo à l'artiste !
Quand on partait de bon matin, quand on partait sur les chemins ... à bicyclette ... Nous étions quelques bons copains, y’avait Fernand, y’avait Firmin, y’avait Francis et Sébastien ... et puis Paulette ...
A bicyclette . . .
Hommage à Jean-Claude mon ami de Bretagne, qui nous a quitté...
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Vitamine D contre cancer
LaNutrition.fr lance la campagne Vitamine D contre cancer
- Campagne d'information sur le rôle de la vitamine D dans la prévention des cancers
- Diffusez ce message à vos proches et vos amis pour les inciter à faire doser leur vitamine D en octobre-novembre par leur médecin et le faire corriger si nécessaire
Le grand public et les médecins connaissent encore mal les bénéfices d’un taux optimal de vitamine D dans la protection contre le risque de cancer. Les pouvoirs publics restant muets sur ce sujet, LaNutrition.fr lance donc cet automne une campagne d’information pour les informer. « Le lien entre la survenue d’un cancer et le taux de vitamine D a été étudié principalement pour les cancers du sein, du côlon, de la prostate, explique le Dr Brigitte Houssin, auteur du guide Vitamine D mode d’emploi. Pour les personnes avec les taux les plus bas de vitamine D, le risque de ces cancers est multiplié par 1,6 pour celui de la prostate et jusqu’à presque 2 fois pour le cancer du côlon. »
Ce sont les Dr Frank et Cedric Garland qui les premiers ont formulé l’hypothèse d’une association entre un taux bas de vitamine D et le risque de cancer, après avoir observé que l’incidence du cancer du côlon est 3 fois plus élevé dans l’Etat de New York (nord des Etats-Unis) que dans celui du Nouveau-Mexique (sud). Leur étude Do sunlight and vitamin D reduce the likelihood of colon cancer? a été publiée en 1980.
Voici 10 points importants concernant vitamine D et cancer à diffuser largement autour de vous
- De nombreuses études ont montré qu’on diminue son risque de cancer du côlon, du rectum, du sein, de la prostate, lorsqu’on a suffisamment de vitamine D.
- Les personnes qui dans l’enfance ont été les plus exposées au soleil ont un risque de cancer du sein et de la prostate réduit.
- Les personnes dont le niveau sanguin de vitamine D est le plus élevé lors d’un diagnostic de cancer ont un taux de survie deux fois plus élevé que celles dont les taux sont les plus bas.
- Dans une étude, lorsque le diagnostic de cancer du sein, du côlon, de la prostate, est posé en été, le taux de survie est supérieur à celui des personnes dont le diagnostic a été fait en hiver.
- Les apports conseillés en vitamine D en France pour les adultes (200 UI/j) sont ridiculement bas et ne peuvent donc contribuer à la prévention des cancers.
- Les aliments enrichis en vitamine D, qui apportent une fraction de ces doses officielles conseillées n’ont donc aucun effet sur les maladies susceptibles d’être améliorées par la vitamine D.
- L’exposition solaire de la plupart des adultes en été, est généralement insuffisantepour assurer un taux sanguin optimal de vitamine D (40 ng/mL) surtout si l’on utilise des écrans solaires et qu’on s’expose aux heures les moins chaudes comme le recommandent à tort les autorités sanitaires.
- Les réserves de vitamine D faites en été sont généralement épuisées à la fin de l’été(entre le 15 septembre et le 15 octobre) et la majorité des adultes manquent de vitamine D en hiver.
- Adultes et enfants devraient faire doser leur taux de vitamine D avant l’hiver et le faire corriger le cas échéant par le médecin.
- Le moyen le plus efficace d’améliorer son statut en vitamine D, c’est de s’exposer au soleilaux beaux jours, et de prendre à la saison froide des suppléments de vitamine D3 qui peuvent être prescrits par tous les médecins.
Commentaire de Jean-Marie Magnien
Depuis plusieurs années, j’observe l’évolution de ce qui s’écrit sur la Vitamine D. Son action dépasse très largement le métabolisme du calcium. Son rôle vis-à-vis du calcium ressemble à celui d’un réceptionniste d’hôtel qui consiste à gérer les entrées des clients en fonction des possibilités de l’hôtel. Quand les chambres sont toutes occupées, on n’accepte plus de clients. De même, la Vitamine D sous l’influence d’une hormone, la Parathormone (PTH), règle les entrées du calcium en fonction des besoins. Ainsi, prendre beaucoup de calcium ne sert strictement à rien. Comme dans un hôtel, l’organisme affiche complet, on attend que des chambres se libèrent.
Depuis plusieurs années, j’observe l’évolution de ce qui s’écrit sur la Vitamine D. Son action dépasse très largement le métabolisme du calcium. Son rôle vis-à-vis du calcium ressemble à celui d’un réceptionniste d’hôtel qui consiste à gérer les entrées des clients en fonction des possibilités de l’hôtel. Quand les chambres sont toutes occupées, on n’accepte plus de clients. De même, la Vitamine D sous l’influence d’une hormone, la Parathormone (PTH), règle les entrées du calcium en fonction des besoins. Ainsi, prendre beaucoup de calcium ne sert strictement à rien. Comme dans un hôtel, l’organisme affiche complet, on attend que des chambres se libèrent.
L’action de la vitamine D est capitale dans le système immunitaire, elle module son action. Le terme de moduler signifie qu’elle limite des réactions immunitaires inflammatoires qui sont anormales et qui portent préjudice à l’efficacité du système immunitaire. Cette action a été utilisée en enrichissant des crèmes en vitamine D pour diminuer l’inflammation dans les psoriasis. On le faisait sans comprendre le mécanisme. Cette action de modulation immunitaire prends une importance bénéfique dans tout ce qui mobilise le système immunitaire contre les infections divers (virales, bactériennes, etc.), les cancers, les maladies auto-immunes, etc.
Il m’a fallu beaucoup de temps pour admettre que la dose efficace journalière de Vitamine D3 se situait entre 2000 et 4000 UI. (Unités Internationales) Le seul fait d’évoquer un taux par milliers peut faire peur, mais si on s’exprime de façon pondérale, notre regard change. En effet 40 UI = 1 µg, soit 1/1000 ème de milligramme, c’est peu. Ainsi 1000 UI correspond à 25 µg, soit 0,025 mg.
A titre personnel, je préfère utiliser comme vecteur de la Vitamine D3, un mélange d’huiles équilibrées en oméga 3 et oméga 6. La vitamine D est très soluble dans l’huile, on dit qu’elle est liposoluble. Je réalise donc un mélange de Vitamine D3 avec l’huile de la façon suivante : je prends un litre d’huile équilibrée en oméga 3 et oméga 6, auquel j’ajoute les ¾ d’une ampoule d’Uvédose à 100.000 UI. Cela me donne environ 750 UI de D3 par cuillère à soupe de ce mélange d’huiles. Il est évident que je ne bois pas cette huile à la cuillère ! J’utilise ce mélange d’huile pour faire mes sauces de salades et arroser mes féculents, mes légumes, mes soupes. Cela se fait dans l’assiette, en dehors de la cuisson, car ce mélange d’huiles est trop sensible aux hautes températures.
Mon expérience et celle d’une communauté monastique de 50 moines, nous indique que la consommation moyenne de cette huile est de 3 à 4 cuillères à soupe par jour, soit environ 2000 à 3000 UI par jour de vitamine D3. La seule difficulté est de faire admettre cette technique au corps médical. Pourtant, en cancérologie depuis les travaux du Professeur Lucien Israël, on espace et on diminue les doses de la chimiothérapie pour être plus efficace, cela s’appelle la technique métronomique, terme issus du métronome utilisé en musique. Des doses journalières se sont toujours montrées plus efficaces que des doses élevées.
Si vous avez peur de ma technique, pourquoi n’avez-vous pas peur de prendre régulièrement une ampoule d’Uvedose dosée à 100.000 UI ? Vous pouvez mettre seulement la moitié de l’ampoule dans un litre de mélange d’huiles, dans ces conditions, la cuillère à soupe représentera environ 500 UI, soit un apport journalier voisin de 1500 à 2000 UI. La plus grande difficulté se situe dans la délivrance de l’ampoule d’Uvédose dans votre pharmacie, car ce produit est sur ordonnance. Il faut donc trouver un médecin qui comprenne le bien fondé de cette approche. La question à poser au médecin : Pourquoi donnez-vous des doses journalières aux nourrissons et pas aux adultes ?
Il existe un processus de transformation chimique de la Vitamine D3 en forme active le Calcitriol, véritable Vitamine D active au niveau cellulaire. On l’appelle aussi 1,25 Dihydroxy Cholécalciférol ou 1,25 (OH) 2 D.
Pour que cette transformation chimique s’effectue correctement, il faut que les enzymes fonctionnent correctement. Si vos enzymes de nature protéique sont oxydés, les transformations chimiques seront difficiles, elles le seront encore plus, si vous êtes carencés en vitamines et minéraux. En effet beaucoup d’enzymes requièrent la présence de micronutriments pour fonctionner. On dit d’eux qu’ils sont des co-facteurs, tout comme le menuisier est le co-facteur de la scie.
Jean-Marie Magnien Pharmacien Biologiste
Ancien Interne et Assistant Biologiste des Hôpitaux de Lyon
Diplômé d’Immunologie, d’Hématologie, de Diététique et de Nutrithérapie
Ancien Interne et Assistant Biologiste des Hôpitaux de Lyon
Diplômé d’Immunologie, d’Hématologie, de Diététique et de Nutrithérapie
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La vitamine D peut réduire le risque de décès de 77 %
Dans la série des nouvelles qui n'ont pas été publiées par Le Figaro (ni par les autres quotidiens français), il y a cette étude qui nous concerne tous, et qui a été présentée lors des sessions scientifiques de l'American Heart Association (association américaine pour le cœur) de 2009. En deux ans, elle n'a toujours pas eu le temps de traverser l'Atlantique ! C'est donc sur nos épaules que repose, une fois de plus, la responsabilité d'en informer le très sélect public de S&N...Ce public sait bien sûr que la vitamine D est cruciale pour les os : c'est le manque de vitamine D qui est responsable du rachitisme, un défaut de calcification et de fixation du phosphore dans les os.
Mais cette nouvelle étude montre également que le manque de vitamine D augmente de façon significative le taux de décès, toutes causes confondues. Sur 27 000 personnes de plus de 50 ans, et qui n'avaient jamais eu de problèmes cardiaques, on s'est aperçu que celles qui avaient un taux très bas de vitamine D (inférieur à 15 ng/mL) étaient beaucoup plus en danger de mourir que les autres. (1)
Leur risque de décéder était 77 % plus élevé, leur risque de développer une maladie coronarienne de 45 % plus élevé, et le risque d'être frappé par une attaque vasculaire cérébrale de 78 % plus élevé que celui des personnes ayant un taux normal de vitamine D (>30 ng/mL).
D'autre part, la Société canadienne de pédiatrie affirme: « La carence en vitamine D est liée à l’ostéoporose, à l’asthme, aux maladies auto-immunes telles que la polyarthrite rhumatoïde, la sclérose en plaques et les maladies inflammatoires de l’intestin, au diabète, à une perturbation du fonctionnement musculaire, à la résistance à la tuberculose et à la pathogenèse de types précis de cancer». (2) Rien que ça !!
Ce qui veut dire, cher lecteur, qu'en ces jours maussades du mois de décembre, vous devez absolument vous préoccuper de vos apports en vitamine D, du moins si vous tenez à vivre mieux, et plus longtemps.
Déficit chronique dans les pays du Nord
La vitamine D est principalement produite par la peau, à partir du cholestérol et sous l'effet du soleil. Les populations sont donc très largement déficitaires en vitamine D dans les pays du Nord. Pendant les périodes hivernales, ce déficit prend des allures d'épidémie, surtout parmi les populations qui vivent à l'intérieur du fait de leur travail ou de leur état de santé.En Belgique, au Canada, dans le Nord et l'Est de la France, le manque de vitamine D peut atteindre 90 % de la population adulte au plus profond de l'hiver (janvier-février).
Pour la plupart d'entre nous, les réserves de vitamine D faites en été sont généralement épuisées à la fin de l’été (entre le 15 septembre et le 15 octobre).
En Angleterre, la faible exposition des enfants au soleil est responsable d'une nouvelle vague de rachitisme, qui pourrait toucher 40 % d'entre eux, selon une étude publiée dans le British Journal of Médicine. (3)
Contrairement au rachitisme qui existait dans les classes populaires du Londres du début du 20e siècle, et qui était lié évidemment à la pauvreté et à la malnutrition, le rachitisme actuel traverse toute la société britannique. En effet, la cause du rachitisme est la paranoïa au sujet du soleil, qui a été créée de toute pièce par les autorités et les médias.
Beaucoup de parents sont aujourd'hui convaincus qu'ils doivent couvrir leurs enfants, et leur mettre chapeau et crème solaire dès qu'apparaît le beau temps. Le résultat est que les enfants ne synthétisent plus assez de vitamine D.
Indignez-vous face à la propagande anti-soleil !
S'il est en effet plausible qu'un lien existe entre coups de soleil à répétition et apparition de mélanomes (une forme de cancer de la peau), le soleil a par ailleurs de multiples bienfaits sur la santé, qui font plus que compenser le risque de mélanome, risque qui n'est même pas rigoureusement prouvé aujourd'hui.Une exposition mesurée est donc indispensable (pas de « toasting »!).
Il est certain qu'une personne qui passe l'essentiel de sa journée à la lumière des néons, et ses soirées à la lumière d'une télé ou d'un ordinateur, clignera des yeux aux premiers rayons du printemps. Et sans doute attrapera-t-elle un coup de soleil si elle prolonge un peu trop son apéritif dans son jardin, ce jour-là.
S'il lui prend de partir à la mer, ou en montagne, où les rayons du soleil sont multipliés par la réverbération sur le sable, l'eau, la neige ou les rochers, le coup de soleil la guette également. Et si elle monte carrément dans un avion pour débarquer quelques heures plus tard sur une plage d'Egypte ou du Mexique par 40°C, il est évident que son organisme subira un choc. Elle a besoin de temps avant de pouvoir adopter le mode de vie du touriste (et encore : est-ce forcément le mode de vie du touriste de ces pays que de se coucher en maillot de bain sur une serviette en plein soleil ?).
Pour autant, la psychose sur les dangers du soleil n'est pas justifiée : bien qu'il faille y aller progressivement quand on a perdu l'habitude du soleil, le fait est que nous sommes faits pour être caressés par ses rayons bienfaisants.
Une exposition régulière de presque 100 % de la surface de la peau aux rayons du soleil a été normale pendant des millions d'années pour l’espèce humaine.
C'est ainsi que nous avons bénéficié longtemps sans y penser, d'un apport optimal en vitamine D, qui nous protégeait de nombreuses maladies. Mais c'est toujours possible, aujourd'hui :
La vitamine D dont vous avez besoin
La vitamine D est présente dans les poissons gras, le beurre et le foie. Il faut donc manger régulièrement de ces aliments, sans se faire d'illusions toutefois. Même si vous en mangez beaucoup, les apports alimentaires de vitamine D ne représenteront jamais plus de 15 % de vos besoins.C'est vraiment le soleil qui est votre meilleure source de vitamine D. Ce qui a l'avantage d'être gratuit.
En s'exposant complètement au soleil, on peut produire 4000 UI de vitamine D en 4 minutes, ce qui correspond à la quantité de vitamine D apportée par 40 verres de lait enrichi en vitamine D et à environ 6 portions de saumon rouge grillé !
Pour que le corps d’une jeune personne en santé produise 1000 UI de vitamine D, il suffit d’une très courte exposition au soleil (environ 4 minutes), sous un ciel à indice UVB modéré, du quart de la peau (visage, bras et une partie des jambes).
Une exposition complète du corps pendant 16 minutes apporte environ 16 000 UI de vitamine D.
En l'état des connaissances scientifiques actuelles, un apport quotidien raisonnable en vitamine D est de 1000 unités internationales (UI) par jour pour la plupart d'entre nous. Pour les petits enfants et les femmes enceintes et allaitantes, il est conseillé d'aller jusqu'à 1500 UI – 2000 UI par jour, dans la mesure où ils ont besoin de fabriquer des os. Toutefois, ces recommandations pourraient être relevées prochainement (voir la dernière partie de cet article).
A noter que vous verrez souvent la vitamine D dosée en microgrammes (µg) plutôt qu'en UI. Pour convertir, il faut savoir que : 1 µg = 40 UI.
La vitamine D contre la dépression et le cancer
Les suppléments de vitamine D prescrits par un médecin permettent de soigner la dépression annuelle saisonnière, particulièrement lorsqu’ils sont associés à la luminothérapie, le traitement de référence pour cette maladie.Mais c'est dans le domaine du cancer que les chercheurs s'intéressent aujourd'hui le plus à la vitamine D. Des progrès récents en biologie cellulaire ont révélé que la plupart des cellules de la plupart des tissus du corps humain contiennent des récepteurs de vitamine D, et qu'au moins 229 gènes du corps humain sont influencés par la vitamine D.
Une campagne d'information à ce sujet a été lancé sur le site lanutrition.fr, qui explique que :
- De nombreuses études ont montré qu’on diminue son risque de cancer du côlon, du rectum, du sein, de la prostate, lorsqu’on a suffisamment de vitamine D. (4)
- Les personnes qui dans l’enfance ont été les plus exposées au soleil ont un risque de cancer du sein et de la prostate réduit.
- Les personnes dont le niveau sanguin de vitamine D est le plus élevé lors d’un diagnostic de cancer ont un taux de survie deux fois plus élevé que celles dont les taux sont les plus bas.
- Dans une étude, lorsque le diagnostic de cancer du sein, du côlon, de la prostate, est posé en été, le taux de survie est supérieur à celui des personnes dont le diagnostic a été fait en hiver.
- Les apports conseillés en vitamine D en France pour les adultes (200 UI/jour) sont ridiculement bas et ne peuvent donc contribuer à la prévention des cancers.
- Les aliments enrichis en vitamine D, qui apportent une fraction de ces doses officielles conseillées n’ont donc aucun effet sur les maladies susceptibles d’être améliorées par la vitamine D.
- L’exposition solaire de la plupart des adultes en été, est généralement insuffisante pour assurer un taux sanguin optimal de vitamine D (40 ng/mL) surtout si l’on utilise des écrans solaires et qu’on s’expose aux heures les moins chaudes comme le recommandent à tort les autorités sanitaires. (5 et 6)
Peu de risque d'intoxication
Je vous ai indiqué plus haut que la dose journalière de vitamine D qui paraît raisonnable aujourd'hui au vu des recherches scientifiques est de 1000 à 2000 UI par jour. Vous devez toutefois savoir que cela représente déjà soit cinq à dix fois ce que les autorités sanitaires françaises recommandent officiellement ! (sans que l'on sache d'ailleurs sur quoi elles se basent).Quoi qu'il arrive, le risque de toxicité d’un supplément de vitamine D est très faible. Par précaution, ne pas dépasser 10 000 UI par jour sur de longues périodes. Mais les risques de surdose chronique ne risquent vraiment d'apparaître qu'à partir de 40 000 UI par jour sur de longues périodes, une dose difficile à atteindre. Un excès se manifeste par des nausées, vomissements, constipation et un amaigrissement lors d’une surdose aigüe, symptômes qui disparaissent lorsque vous arrêtez la supplémentation abusive.
A noter que vous ne risquez d'intoxication à la vitamine D qu'en prenant des suppléments de vitamine D quasi-quotidiennement. L'exposition au soleil, elle, même très intense, ne peut entraîner de surdose, car votre organisme est doué d'un système d'auto-régulation.
Les recommandations officielles pourraient être fortement relevées
Il y a quelques mois à peine, des chercheurs américains de l'Université de Californie, de l’Ecole de médecine de San Diego et de l’université Creighton à Omaha, parmi lesquels deux des plus grands noms de la recherche sur la vitamine D, ont calculé que les recommandations officielles en vitamine D (200 UI/jour en France) sont bien trop faibles pour atteindre les niveaux sanguins de cette vitamine qui permettent de prévenir le cancer du sein et d’autres maladies chroniques. Leurs conclusions ont été publiées le 21 février 2011 dans le journal Anticancer Research.Ces conclusions sont d'une importance capitale pour la santé de millions de personnes :
« Nous avons constaté qu’un adulte doit disposer chaque jour de 4000 à 8000 UI (unités internationales) de vitamine D pour maintenir les taux sanguins des métabolites de la vitamine D dans la fourchette permettant de réduire de moitié environ le risque de plusieurs maladies - cancer du sein, cancer du côlon, sclérose en plaques, diabète de type 1 », explique le Pr Cedric Garland (université de Californie), l’un des auteurs de l’étude et un pionnier de la recherche sur cette vitamine .
L'étude fait état d'une enquête sur plusieurs milliers de bénévoles qui prenaient des suppléments de vitamine D à des doses allant de 1000 à 10 000 UI / jour. Des bilans sanguins ont été effectués pour déterminer le niveau de 25 (OH)D - la forme sous laquelle la quasi-totalité de la vitamine D circule dans le sang.
« La plupart des scientifiques qui travaillent activement sur la vitamine D pensent maintenant qu’il faut avoir une concentration de 25 (OH)D de l’ordre de 40 à 60 ng /ml pour prévenir de nombreuses maladies », dit le Pr Garland. « Malheureusement, seulement 10 pour cent de la population américaine a de tels niveaux et il s’agit principalement de personnes qui travaillent à l'extérieur. »
« Maintenant que les résultats de cette étude sont publiés, il va devenir banal pour presque tous les adultes de prendre 4000 UI de vitamine D par jour, » dit le Pr Garland. « C'est une dose bien inférieure aux 10000 UI/j qui est le seuil inférieur du risque d’hypervitaminose D arrêté par les autorités sanitaires américaines, et les avantages sont considérables. Les personnes qui peuvent avoir des contre-indications devraient discuter de leurs besoins en vitamine D avec leur médecin de famille. »
« Il est maintenant temps que pratiquement tout le monde prenne plus de vitamine D pour aider à prévenir certains types majeurs de cancer et plusieurs autres maladies graves, et des fractures », selon Robert Heaney, lui aussi co-auteur de l’étude.
Pour conclure...
Adultes et enfants devraient donc faire doser leur taux de vitamine D avant l’hiver et le faire corriger le cas échéant par le médecin, pour réduire leur risque de nombreuses maladies, qui ne se limitent pas au rachitisme, mais concernent aussi la dépression, les maladies cardio-vasculaires, et même le cancer.Le moyen le plus efficace d’améliorer son statut en vitamine D, c’est de s’exposer au soleil aux beaux jours, et de prendre à la saison froide des suppléments de vitamine D3 qui peuvent être prescrits par tous les médecins.
La vitamine D3 est la « vraie » vitamine D. Eviter donc les compléments alimentaires de vitamine D2, moins efficaces.
A votre santé !
Jean-Marc Dupuis Association ANAMACaP
Références de cet article
(1) http://www.theheart.org/article/1028165.do
(2) La Société canadienne de pédiatrie, Les suppléments de vitamine D : Recommandations pour les mères et leur nourrisson au Canada, 2007.
(3) BMJ 2010;340:bmj.b5664
(4) http://www.gaia-health.com/articles201/000205-vitamin-d-cuts-flu-by-half-double-blind-randomized-trial.shtml
(5) L'Institut National du Cancer (INCa) recommande sur son site d'éviter le soleil.
(6) Campagne de lanutrition.fr en faveur de la vitamine D contre le cancer : http://www.lanutrition.fr/les-news/lanutrition.fr-lance-la-campagne-vitamine-d-contre-cancer.html
Cliquez pour démarrer le lecteur et écouter cette superbe musique !
Pâtre roumain, il passait son temps à souffler dans les roseaux
Jusqu’au jour ou il fut remarqué par James Last qui le prit sous sa coupe.
Il fit partie de ses concerts et ce fut le départ de cette belle carrière
et depuis nous pouvons ravir nos oreilles...
Les Prostatopotes 2
Bonjour !
Vous êtes arrivés à destination de L'ESPACE-RENCONTRE.
Lieu dédié aux amis, copains et potes, lieu convivial de rencontres pour Prostatopotes, Sympathisants et Autres . . .
Merci de votre fidélité à cet espace, c'est le numéro deux et en attendant de vous y retrouver, une chanson peu connue de Jean Ferrat et Christine Sèvres.
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Conseils d'anciens malades sur le cancer de la prostate
On vous a diagnostiqué un cancer de la prostate ?
Comment réagir ?
NE PAS PANIQUER !
Apprendre que l’on est porteur d’un cancer est une chose terrible. Le mot lui-même est synonyme de mort et la plupart d’entre nous sont paralysés par cette annonce.
Le choc est d’autant plus rude que l’annonce est encore trop souvent faite sans ménagement de la part du spécialiste.
Mais plus nous paniquons, moins nous voyons la réalité en face.
La réalité d’aujourd’hui, c’est que 50 % de l’ensemble des cancers se guérissent, et pour celui de la prostate, ce sont 75 % d’hommes guéris pour avoir été diagnostiqués à temps.
Malgré cela, un homme ne peut rester pleinement serein en apprenant être atteint de ce mal.
Le stress né de la peur renforce l’action destructrice des cellules atteintes et si les traditionnelles questions « pourquoi moi ?, qu’ai-je fait ?, que vais-je devenir ? » sont légitimes, elles sapent le moral tout en restant sans réponses.
CE QU’IL FAUT SAVOIR !
Il faut savoir que les tumeurs cancéreuses au sein de la prostate, découvertes à temps, ne vont pas se développer rapidement.
Il est certain que les cellules (saines ou malades) seront plus actives chez un homme de 45 ans que chez un homme de 75 ans, lequel aura toute raison de mourir d’autre chose.
Il faut prendre le temps de se documenter sur la maladie, sur les examens complémentaires, sur les traitements possibles ainsi que sur leurs conséquences.
Aucun test de dépistage n’est fiable à 100 %.
Il faut la conjugaison d’un ensemble d’examens pour déterminer le niveau de la maladie : toucher rectal, PSA, biopsies, échographie, scanner, IRM, scintigraphie… telle est la panoplie des moyens mis à notre disposition.
Etant en possession du résultat de ces examens, qui doivent vous être communiqués, il est souhaitable de consulter plusieurs spécialistes avant de prendre une décision.
IL FAUT S’INFORMER SUR LA MALADIE !
Il faut s’informer et apprendre à connaître la maladie pour réagir positivement et pouvoir engager le dialogue nécessaire avec les équipes soignantes.
Ces connaissances permettront aussi d’instaurer un dialogue avec la famille ou les amis car il est salutaire de ne pas rester isolé, de ne pas ressasser ses doutes et interrogations.
Les hommes vivant seuls, ou ne pouvant espérer une aide familiale, auront tout intérêt à rejoindre un groupe de paroles au sein d’une association.
On peut aussi trouver un réconfort dans la pratique d’un loisir. Ainsi, à titre d’exemple, nombre d’entre nous avouent éprouver un soulagement en parlant à leur animal favori, à leurs fleurs ou à leur potager. L’important est d’extérioriser ses pensées négatives.
CE QU’IL NE FAUT PAS FAIRE !
CE QU’IL NE FAUT PAS FAIRE !
Il ne faut pas agir dans la crainte et la précipitation, surtout si l’on est porteur de tumeurs de faible grade.
Ne vous laissez pas entraîner sur la table d’opération avant d’avoir eu confirmation du niveau d’infection de votre prostate. Il y a encore trop d’abus dans ce sens et il est conseillé de consulter un autre urologue en cas de doute.
Ce conseil est tout aussi pertinent si plusieurs choix de traitements sont offerts. Il est difficile en tant que non initiés de comprendre et de faire la part des solutions thérapeutiques proposées. Les grands centres urbains ont l’avantage d’offrir une pluralité d’établissements de soins au sein desquels existe une concertation entre spécialistes. Ils proposeront le traitement qui leur semble le plus adapté.
LES TRAITEMENTS ET LEURS CONSEQUENCES
Chaque traitement a ses avantages et inconvénients, mais il faut savoir et admettre qu’ils présentent tous des effets secondaires, notamment sur les fonctions urinaires et surtout érectiles.
Opération, rayons ou ultra-sons, il n’y a pas de traitements pour un cancer localisé de la prostate sans incidence sur ses organes périphériques.
Les 2 principaux problèmes sont :
- les pertes urinaires qui se résorbent d’elles-mêmes dans la majorité des cas. Néanmoins, on estime que 20 % des hommes garderont des fuites plus ou moins marquées.
- l’impuissance touche par contre 80 % des hommes tous traitements confondus. Cela est du, soit au sectionnement des ramifications des nerfs érecteurs vers la prostate, soit à la diffusion des rayonnements sur ces mêmes nerfs érecteurs qui sont collés à la prostate.
Il faut apprendre à gérer ces problèmes post-traitements et cela nécessite d’avoir connaissance des moyens disponibles, qu’ils soient médicamenteux, mécaniques ou chirurgicaux. Ce site présente toutes les solutions à connaître.
N’oubliez pas que l’objectif premier est la guérison et que c’est cela qui doit vous guider.
L’information sur la réalité de ces problèmes post-traitements est trop souvent évitée ou même ignorée par les urologues.
Très peu d’urologues et d’oncologues s’intéressent aux conséquences de leurs actes. Ils ne sont d’ailleurs pas formés en ce sens.
Malheureusement, il n’existe pas d’instances chargées de prendre les hommes en charge par rapport à ces conséquences qui ont des répercussions psychologiques. Quelques infirmières dans certains établissements de soins et quelques sexologues, le plus souvent des femmes, essaient d’apporter une aide qui reste très théorique.
C’est pourquoi, nous, anciens malades, avons créé l’Association « L’Homme et sa prostate » afin d’apporter à travers notre vécu conseils et aide par le biais de conférences itinérantes.
Il faut avoir vécu le cancer de la prostate, il faut avoir expérimenté les solutions post-traitements pour pouvoir en parler et informer concrètement.
Ces sujets sont largement traités sur ce site et vous pouvez nous interroger par téléphone ou par mail.
Courage, le cancer est un fléau mais, en ce qui concerne ’’notre’’ cancer de la prostate, les taux de guérison sont élevés.
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